Pourquoi ce groupe?

Un petit peu d'histoire 

du GROUPE

A proximité de Genève, siège de nombreuses organisations internationales et du CERN, le Pays de Gex accueille une population des quatre coins du monde.

La diversité culturelle est donc bien une réalité dans le Pays de Gex et ce serait dommage de ne pas profiter de ce "partage culturel"! 

C'est ainsi que le 22 janvier 2012 le Père Bruno DIANGADIO, curé de Saint-Genis-Pouilly, conscient des multiples nationalités réunies dans sa paroisse, initie une « Messe des Nations » afin non seulement de créer des liens entre paroissiens, mais de mutualiser les diversités pour en faire des richesses. A partir de cette date, une fois pour année des paroissiens de différents pays ont pris en charge les lectures et les chants dans leur langue maternelle, lors d'une messe spéciale.

 

Cependant, en 2014, le père Bruno devait quitter la paroisse pour retouner au Congo: il a donc été décidé de faire la Messe des Nations une fois tous les 2 ans. 

Toutefois, suite aux nombreux encouragements et au désir partagé avec beaucoup de paroissiens de prolonger cette expérience, et donc de continuer à faire des messes en plusieurs langues aussi en-dehors de la Messe des Nations, avec la sollicitation du père Bruno, Benedetta QUARTIERI AVONI a contacté les musiciens de différentes clochers pour continuer cette experience pendant l'année. Les personnes intéressées ont uni leur motivation et leur plaisir pour créer, le 6 juillet 2014, le Groupe Multilingue de Musiciens et Chanteurs, que le père Bruno a continué à suivre sur le blog et par email. 

L'évêque Pascal Roland a également encouragé cette initiative, a rencontré les membres du groupe et les a bénis (novembre 2014). En février 2016 le nom du groupe a changé en «Groupe Multilingue Honzik», en l'honneur du fils de 2 membres du groupe qui est devenu un petit ange au Paradis.

                         

On voit donc que cette initiative pousse vraiment à l'ouverture vers l'autre et à l'échange, en outrepassant les barrières de la langue, par exemple, et tente ainsi de combattre l'isolement et les divisions qui règnent dans notre société. En effet, pour avoir connu un déracinement, beaucoup savent combien il est difficile de s'intégrer dans un autre pays et combien il peut être facile de devenir un étranger à l’étranger. Ainsi, beaucoup n’osent pas parler une langue non maîtrisée, s’isolent et n'intéragissent pas avec les membres d'autres cultures.

Pourtant il est vraiment essentiel de retrouver sa culture à l'étranger, car elle devient une véritable richesse pour les autres. En effet, aucune langue et aucune culture n’est supérieure à une autre. Ainsi, si l’adaptation demande à l’étranger un véritable effort, il nous faut également oser l’accueillir et accueillir sa diversité, partager cultures et langues pour qu’elles deviennent une richesse pour tous : construire ensemble c’est vivre ensemble.

Au cours du temps, les Groupe Multilingue Honzik s'est toujours plus élargi, en accueillant de nouvelles nationalités et donc de nouvelles cultures.

Pour rentrer dans le groupe, pas d’examen d’entrée: celui qui veut venir est le bienvenu même s’il ne possède pas de bases musicales (la musique est un langage universel), ou doute de ses compétences (Dieu ne nous juge pas sur nos performances vocales): en effet, le but n'est pas de faire une performance professionnelle, mais de prier ensemble à travers le chant.
La seule condition est d’accepter de partager ses valeurs, talents et compétences avec les autres et d'avoir envie de rencontrer d'autres cultures. Italiens, allemands, espagnols, tchèques, polonais, français, malgaches, anglais, ivoiriens… se retrouvent pour mettre en commun les chants des messes de leurs pays et les chanter d’un même cœur dans la langue d’origine. Chacun apporte sa pierre à l’édifice et les voix, les instruments et la bonne volonté dans la joie de la communion, font à l’oreille la plus jolie des mélodies. Ne dit-on pas que « chanter, c’est prier deux fois ? ».

 

La plupart des membres du groupe voyageant souvent pour raisons professionnelles ou familiales: il n’est donc pas possible de fonctionner comme une chorale, avec des répétitions hebdomadaires. Ainsi, il a été décidé d’animer sept messes par an avec une répétition le mois précédent et une autre le week-end de la messe. 

A partir de septembre 2016, pour fédérer les gens au-delà de la messe, un groupe de danse sur des chants promoteurs de valeurs, traditionnels de chaque pays, verra aussi le jour.

Ne laissez pas dormir les richesses qui vous habitent, apportez votre pierre pour construire, ensemble, un pont entre les nations!

La musique est un langage universel et donc tout le monde est invité: toutes les voix, tous ceux qui ont des compétences musicales, comme à ceux qui n'en ont pas, tous les âges de 9 à 99 ans, toutes les nationalités, tous ceux qui jouent d’un instrument de musique ou pas… notre porte reste toujours ouverte!